En Novembre  à l’Atelier des Canulars



Vendredi 5 nov à 19h

Le collectif OHM ART présente une projection et une création sonore

« Wanderlust est un conte urbain et humain déployé sous la forme d’une installation plastique, sonore et sensible pour l’espace public dans laquelle, musique, voix samplées et improvisations chantées et parlées entrent en dialogue.

Wanderlust est une invitation à l’hyperpoésie et aux choses essentielles, sous la forme d’un théâtre sonore existentiel, conçu par le collectif Ohm_art en interaction depuis plusieurs années avec les passager.e.s de la Rencontre, lieu d’accueil pour personnes sans abri de la croix rousse.

Wanderlust est une partition humaine jouée au milieu d’ une caravane, une remorque et un landeau pour un départ imminent vers un voyage intérieur. »

https://collectifohmart.fr/wp-content/uploads/Wanderlust2W.mov

Lundi 8 nov à 18h30

Lectures sonores

Mertvecgorod est une mégapole fictive coincée entre la Russie et l’Ukraine, qui concentre toute l’ordure et la merde du monde. Les récits qui s’y déroulent oscillent entre polar, cyberpunk et horreur. Certains lecteurs qualifie ce cocktail de « soviet-punk ».

Sur scène, Siébert lit les premières pages de Feminicid : il est question d’un gourou mi-fasciste mi-christique, de femmes assassinées, d’empathie et de quête intolérable de la vérité. Quant à la musique, composée et jouée par Lyna Beretski, elle est électronique et sexy, enveloppante et douce comme une doudoune en parpaings.

Et celle de Fuzzitoo (alias Traumaklax qui a changé de nom) : Fourre-tout, tentatives de rangement, inventaires en cours du triste-zoukiste François Fournet (Dezeffe) et des envolées soyeuses et électrifiées de Henri Clerc (Bistouklax).

Jeudi 11 nov à partir de 18h

Vernissage de l’exposition « Nous Sommes Multiples »

Plag O’ pense qu’il faudrait tout laver à l’eau claire mais le temps file. Puis ce

qui est trouble reste mobile.

Des états situés sur un tracé sinueux invisible.

C’est autre et cet autre effraie.

A travers ses séries de portraits, le travail de Juliette Mono, qui alimente et se

nourrit de ses réflexions politiques et personnelles, oscille entre photographie

documentaire et mises en scène oniriques.

Inspirés par la figure de la sorcière qui fascine, confronte et dérange, ses modèles

naviguent entre mélancolie et espoir, entre leur combat contre la performativité et

les violences systémiques et leur besoin d’exprimer leur identité. Insaisissables,

multiples, en état constant de résistance.

Par le détournement d’objets symboliques, l’Idole des monstres trace un portrait de

ses dynamiques intra-familiales à la frontière entre mysticisme et introspection.

Lors du vernissage « La vie est une soirée dégueulasse  » raconte, dans une langue à demi sortie du

sommeil, les images résiduelles de mauvais rêves parfois un peu trop ressentis.

Paysage sonore : François Guyon, Trevor Reveur et Damien Toucourt

Textes : Plag O’

Vendredi 12 nov à 19h30

Apéro Phonique avec Frise Lumière

Ludovic Gerst est un nouveau venu de la scène musicale. À la fois musicien, compositeur et producteur, il ira faire un grand bond avec son premier album intitulé Bisou Genou.

Composé de neuf titres, Frise Lumière puise son inspiration auprès des matières brutes et dépouillées. À la croisée de la noise et de la musique expérimentale, l’univers arty du musicien arrive à nous enivrer et nous glacer le sang à chaque fois, que ce soit sur l’introduction nommée « Abscondre » mais également « Platane sous soleil » et « Vétiller » déroutent et minimaliste. À travers des loops d’instruments frottés et frappés sur « L’oiseau de la lune rouge » et sur « Marée cage », Bisou Genou saura nous prendre de court tout au long et le sommet est atteint avec « Brûle Gueule » et « Gros maux laids » placés en toute fin de disque. Le musicien sait faire preuve d’originalité avec sa musique brute et minimaliste.

Mardi 16 nov  à 18h30

Le collectif Dar Harraga vous invite à venir échanger avec Leopold Lambert, auteur de l’ouvrage « États d’urgence, une histoire spatiale du continuum colonial français » aux éditions Premiers matins de novembre.

        « Le continuum colonial n’est pas que temporel, il est aussi affaire de géographie »

A propos du Livre :

« Né en pleine guerre d’Algérie afin d’écraser la révolution et légaliser la violence contre-révolutionnaire française ; déclaré ensuite à Kanaky lors d’une insurrection autochtone et anticoloniale durant quatre ans, la loi du 3 avril 1955 appelée loi de l’état d’urgence est le fruit d’une exacerbation des structures coloniales bien plus qu’une exception du droit commun.

Cette analyse, enrichies de cartes et graphiques, permet de retracer son utilisation à l’intérieur du continuum colonial français, de ses colonies extérieures aux quartiers populaires – traités comme des colonies intérieures – de 2005 à aujourd’hui, alors que les gouvernements décrètent de plus en plus souvent « l’état d’urgence ».

Loi contre-révolutionnaire par excellence, l’état d’urgence lie les trois espaces-temps de la Révolution algérienne de 1954-1962, de l’insurrection kanak de 1984-1988 et du soulèvement des quartiers populaires en France de 2005.

Cet ouvrage revient en détail sur chacune de ces trois applications ainsi que celle, plus récente, de 2015 à nos jours en tentant de construire des ponts entre chacune. Dans cette étude, l’auteur utilise le concept de continuum colonial tant dans sa dimension temporelle que géographique. En son sein circulent notamment un certain nombre d’officiers militaires et hauts fonctionnaires coloniaux, mais aussi des populations immigrées et des révolutionnaires.

Architecte de formation, l’auteur ancre sa lecture dans la dimension spatiale de l’état d’urgence en liant aussi bien les camps de regroupement en Algérie, la ville blanche de Nouméa, les commissariats des banlieues françaises, que la Casbah d’Alger, les tribus kanak ou encore les bidonvilles de Nanterre. »

En soutien à la caisse des comités de soutien des famille « Justice et Vérité »

https://www.reporters.dz/leopold-lambert-etats-durgence-une-histoire-des-violences-et-des-murs-coloniaux/

Vendredi 26 nov à 18h

Présentation du collectif 269 Libération Animale et ouvrir un espace de débat, centré autour de l’action directe avec Tiphaine Lagarde, une des fondatrices du collectif qui parler des actions de 269 Libération Animale et du sanctuaire.

projection docu / fiction autour de l’action directe

buffet vegan

https://www.facebook.com/Collectif.LiberationAnimale

Samedi 27 nov à partir de 15h

Ne nous laissons pas terroriser par les flics anti-terroristes !


Soutien et solidarité avec les inculpés du Limousin.

Réunion d’information et soirée de soutien avec le comité du 15 juin (Limoges)


Mardi 15 juin 2021, dans la Creuse et la Haute-Vienne, plusieurs dizaines de flics, de la Sous-Direction Anti-Terroriste et de la Police judiciaire ; et de gendarmes du Peloton Spécial d’Intervention de la Gendarmerie, armés et cagoulés perquisitionnent et interpellent une douzaine de personnes, dont une directrice d’école, une potière, un plombier, une menuisière, un chargé de cours à l’université et une infirmière.
Après 92 heures de garde à vue, trois d’entre elles sont finalement inculpées, mais laissées en liberté surveillée. Elles doivent subir un contrôle judiciaire strict avec interdiction de se rencontrer et de quitter le département.
Les autres sont relâchées sans charges.
Une justice aux ordres soupçonne ces militantes et ces militants de « destructions matérielles en bande organisée portant atteinte aux intérêts de la Nation » et « d’association de malfaiteurs » suite à l’incendie, au début de l’année, d’antennes TDF de diffusion de la TNT et de la téléphonie mobile et à celui, plus ancien, de véhicules Enedis chargés d’installer des compteurs Linky.
Comme le souligne leur comité de soutien, ces faits n’ont rien à voir avec « des actes de terrorisme ».
Pourtant, ce sont bien les moyens de l’antiterrorisme qui ont été utilisés : les militants  interpellés et leurs proches ont été surveillés, espionnés pendant plus de six mois à grands renforts de filatures, d’écoutes téléphoniques, de piratage de leurs ordinateurs, de poses de micros dans leurs appartements et de balises sous leurs voitures.
Cette mise en scène antiterroriste, cette démesure policière, cette frénésie judiciaire et médiatique rappellent « l’affaire de Tarnac » et ce que subissent les antinucléaires de Bure.
Nous dénonçons cette opération de désignation publique de « l’ennemi intérieur » qui stigmatise plusieurs centaines de personnes afin de terroriser tout le monde. Il s’agit, en effet, de rendre impossibles les actes de résistance aux choix imposés par l’État et les capitalistes (compteurs « intelligents », 5G, passe sanitaire …) choix qui sont coûteux, impopulaires, intrusifs.
Ce coup de filet, le dernier en date, s’inscrit dans le climat délétère actuel de terrorisation démocratique où des mesures d’exception sont de plus en plus intégrées au droit commun. L’État impose la numérisation à marche forcée et la surveillance généralisée de la société, des personnes et de la vie. Tandis que, dans un silence feutré, sont détruits les biens communs, les services publics, des vies humaines et l’environnement.
Les inculpés du Limousin subiront un procès avec à la clé des dommages et intérêts colossaux.
Ils peuvent compter sur la solidarité de leurs amis, sur la nôtre et pourquoi pas la votre.
Élargissons ce soutien. Venez nombreuses et nombreux vous informer et échanger.

Buffet de soutien financier, chants, tables de presse, signataires…..

 *** L’entrée de tous les événements est à prix libre. Pas de CD pense à avoir des sousous ***