Samedi 11 à partir de 17h30 Présentation du livre « Wissam vérité » par Farid El Yamni, auteur et membre du « Collectif Justice et vérité pour Wissam »
Samedi 18 Bourse aux vêtements par Le Groupe Ponctuel TransInteractiviste
Vendredi 24 à 19h Apéro Phonique avec Austremoine et Mona Servo
Dimanche 26 à 13h Brunch en soutien à la cuisine solidaire avec projection,
Jeudi 30 à 19h30 Ciné-Club avec « La fiancé du Pirate » de Nelly Kaplan
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En soutien aux « Collectifs Justice et vérité », le « Collectif Dar Harraga » vous invite le samedi 11 Septembre à :
La présentation du livre « Wissam vérité » par Farid El Yamni, auteur et membre du « Collectif Justice et vérité pour Wissam » .Cette présentation sera précédée par la projection du film « À nos corps défendants », réalisé par IanB du collectif Désarmons-les.
La projection débutera à 18h et sera suivie de la présentation du livre puis d’une discussion avec les intervenant.e.s présent.e.s.- Nadia pour Le Comité Justice et vérité pour Bilal- Farid El Yamni pour Le Collectif Justice et vérité pour Wissam- Ian B réalisateur et membre du collectif Désarmons-les Repas à prix libre servi à partir de 20h .A propos du Livre :Wissam vérité: Nuit du réveillon 2012, quartier de la Gauthière à Clermont-Ferrand. Sur un parking de son quartier, Wissam El Yamni fête le nouvel an avec des amis d’enfance. Aux alentours de trois heures du matin, il est arrêté par la police au motif qu’il aurait lancé une pierre sur une de leurs voitures. Quelques dizaines de minutes plus tard, il gît inconscient dans un couloir. Après neuf jours de coma, Wissam décède à l’hôpital. Il a 30 ans.C’est armé d’un infatigable souffle d’espoir que le frère de Wissam, Farid El Yamni, nous raconte le combat judiciaire inégal engagé depuis près d’une décennie pour faire éclater la vérité. Farid mène une lutte d’intérêt général. Un système incapable de reconnaître ses errements est voué à la haine : c’est précisément ce que cherche à éviter l’auteur dans ce texte.Film :A nos corps défendants : « Ce film ne raconte pas une histoire. Il se veut une approche sensible et radicale des violences psychologiques et physiques infligées aux habitant·es des quartiers populaires par la police. Les récits prennent place dans la France des vingt dernières années, celle de l’après Sarkozy, et sont rapportés par les premier·e·s concerné·e·s : pas de sociologue, pas d’historien, pas de journaliste ni de storytelling. Juste la parole de celles et ceux qu’on voudrait voir silencieux·ses : Wassil Kraiker et ses parents Zohra et Abdelaziz, des jeunes d’Argenteuil, Amine Mansouri et son père Moustapha, Ali Alexis et son épouse, Ramata Dieng et Farid El Yamni…On y aborde la question de la domination, ou comment L’État traite les corps étrangers pour mieux les contrôler. Il est question de racisme, de torture et d’un combat vital pour la vérité. Les protagonistes de ce film n’avaient pas choisi de devenir un jour visibles, mais les violences systémiques en ont fait des combattant·e·s, à leurs corps défendants. »
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Samedi 18 Bourse aux vêtements
Le Groupe Ponctuel TransInteractiviste Lyon lance sa première bourse aux vêtements, non-mixte, ouverte aux personnes non-binaires, intersexes, trans’ et en questionnement.
Au programme :- 9h / 12h : espace ouvert aux personnes cis et dyadiques qui souhaitent apporter leur aide et déposer des vêtements pour la bourse
– 13h / 18h : espace réservé exclusivement aux personnes trans, inter, non-binaires et en questionnement.Prix :Tous les vêtements sont GRATUITS. L’entrée à l’évènement est soumise à une adhésion à prix libre (condition d’accès à l’atelier des canulars).
Pour le reste, tant les vêtements, les zines, les boissons et goûters proposés par les bénévoles du GPTI sont gratuits.
Divers :Nous vous encourageons par ailleurs si vous le souhaitez à ramener vous-mêmes boisson et nourritures pour le goûter. Le seul impératif étant que cela soit vegan (en accord avec les principes de l’atelier des canulars).
Le lieu disposera d’une cabine d’essayage pour celleux qui souhaitent essayer les vêtements. Certains vêtements sont à réparer ou ont été donnés pour les couturier-es qui souhaiteraient les customiser mais la grande majorité des vêtements est en bon voir très bon état.Informations relatives à la COVID-19 :
La bourse se passe en intérieur : n’oubliez pas vos masques ! Nous mettrons à disposition du gel et veillerons au respect des gestes barrières.
Nous prenons en compte les problématiques administratives spécifiques que posent le pass sanitaire pour nous personnes trans et non-binaires.
Pourquoi organiser une bourse aux vêtements entièrement gratuite pour les personnes trans, inters, et non binaires ?
Selon l’enquête qualitative publiée en 2015 dans l’ouvrage Sociologie de la transphobie et réalisée auprès de 309 répondant·es, le vécu de violences et de discriminations transphobes par les personnes trans engendre un phénomène d’autocensure dans l’accès à des besoins matériels (dont certains sont vitaux) en raison des discriminations vécues au préalable et/ou de la crainte d’en vivre. Ainsi, 41% des personnes interrogées déclarent s’être limitées dans l’accès aux soins de santé en raison de leur transitude, même pourcentage pour l’accès à un travail, 24% dans l’accès au logement et 26% pour une formation ou une scolarisation. Ces chiffres issus du contexte français peuvent être mis en perspective avec d’autres chiffres issus du contexte canadien. Dans l’enquête Trans PULSE publiée en 2014 et réalisée sur 433 personnes, 36% des répondant-es déclarent éviter la fréquentation de centres commerciaux ou magasins de vêtements. Ces phénomènes d’évitement ne sont pas injustifiés, 60% des répondant-es de l’enquête “Transphobie” (2015) déclarent avoir été victimes de discriminations, 59% d’insultes et 27% de harcèlement. Pour les répondant-es de l’enquête Trans PULSE (2014), 73% déclarent avoir fait l’objet de moqueries, 26% avoir déjà été frappé-e ou battu-e, 39% se sont vu-es refuser un emploi. Le rapport au corps des personnes trans, inters et non binaires est de plus particulièrement complexifié par les dictats imposés par les médecins et par le cissexisme. Souvent mis à l’écart des processus de décisions concernant leurs corps, parfois volontairement tenus dans l’ombre par leurs parents et les médecins, les personnes intersexes subissent mutilations et dépossessions de leur entité corporelle. Les initiatives ayant pour objectif de créer des espaces en mixité choisie pour se réapproprier son corps et la présentation de celui-ci nous paraissent donc moins superficielles qu’il n’y paraît. Elles s’inscrivent dans un principe de justice économique. Les personnes trans, inters et non binaires rencontrent des difficultés dans l’accès à l’emploi, au logement, à la santé et à l’éducation. Elles sont donc plus précaires économiquement, une précarité qui tend à s’intensifier et prendre d’autres formes à l’intersection d’autres rapports de domination (race, situation de handicap, sexualité, pour n’en citer que quelques-uns).
Un espace d’accès totalement gratuit à un large choix de vêtements permet de réduire les dépenses
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Vendredi 24 à 19h
péro Phonique avec Austremoine et Mona Servo
AUSTREMOINE nouveau projet de ce cher cr3c3ll3Dark Ambiant & Rituels Collectifs
https://cr3c3ll3.bandcamp.com/releases
MONA SERVO
Artiste pluridisciplinaire, Ana Servo travaille le(s) corps, les esthétiques et politiques au travers de performances et dispositifs multimédia. Elle allie dans son travail cultures DIY, occultures contemporaines, pratiques expérimentales de l’image en mouvement et du son ainsi que micro-édition, invocant entre autres la poésie, les sexualités, la mémoire, la technologie, l’altération, les marginalités, et toute une variété de court-circuits pouvant faire émerger de nouvelles perceptions, lectures, ou représentations. Elle est membre des collectifs de performance VORTEX et La Fêlure, batteuse du groupe doom expérimental La Chasse et traverse de multiples scènes musicales avec son projet solo Mona Servo ainsi qu’avec le duo SEMLEH. Parallèlement à ses activités de création, elle est également programmatrice de cinéma et musiques « des marges » pour le Marseille Underground Film & Music Festival et d’autres évènements pour lesquels elle est sollicitée.
https://monaservo.bandcamp.com/http://www.anaservo.net/
à grignoter à boire
entrée à prix libre pour les saltimbanques
Dimanche 26 à partir de 13h
Brunch de soutien à la Cuisine Solidaire
avec la projection du documentaire « This train i ride » d’Arno Bitschy.
L’Amérique aujourd’hui. Un train de marchandises traverse le paysage tel un gigantesque serpent de fer. Un jour, Ivy, Karen, Christina ont tout quitté, bravé le danger pour parcourir le pays à bord de ces trains. Elles les attendent, cachées dans des fourrés, dormant sous les ponts des autoroutes. Elles mènent une vie de hobos (vagabonds). Dans le fracas de la bête métallique, le réalisateur devient leur compagnon de route. Sur le rail et là où la vie les a menées, leurs trajectoires se croisent et se répondent : une rage de vivre, une quête spirituelle, une éternelle rébellion. Elles sont plus fortes que la société, elles sont plus fortes que les hommes, elles sont libres.
Depuis plus d’un an et demi, l’Atelier Cuisine des Canulars, prépare des repas qui sont ensuite distribués en maraude… on vous attend de 13H-18H – Prix Libre
Jeudi 30 à 19h30
Ciné club : La fiancée du Pirate film de Nelly Kaplan, 1969, BO par Georges Moustaki
Avec Bernadette Lafont, Claire Maurier…
Marie et sa mère, deux vagabondes venues d’on ne sait où, se sont installées dans une cabane dans le village de Tellier. La population de l’endroit, étroite d’esprit et très insolente, les a quand accueillies, car elles fournissent de la main-d’œuvre à bon marché. Un jour, la mère de Marie meurt, écrasée par un chauffard sur la route nationale toute proche. Marie qui ne veut pas d’un enterrement dans les formes invite quelques notables et quelques paysans du coin à une beuverie, puis oblige les hommes à enterrer le cadavre dans un coin du jardin. Le lendemain, Marie commence à organiser son avenir en monnayant ses charmes aux villageois…
L'Atelier des Canulars 